Prothèse totale de hanche en ambulatoire – série prospective sur 21 cas - 22/10/14
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Résumé |
Introduction |
L’objectif de cette étude était de montrer qu’une prothèse totale de hanche peut être réalisée en ambulatoire et que la procédure est sûre et reproductible.
Matériel d’étude |
Nous avons suivi de façon prospective 21 patients, 11 femmes et 10 hommes, âgés de 26 à 74ans (âge moyen de 55ans) opérés de façon consécutive par un seul opérateur. Tous les patients étaient classés ASA I ou II.
Méthodes |
Les patients ont tous subi un jeun restreint pour les liquides (2heures) et entraient dans le cadre d’un chemin clinique qui leur avait été expliqué. Les benzodiazépines étaient exclues de la pré-médication. Toutes les prothèses ont été posée par voie antérieure de type Hueter. Les patients bénéficiaient d’une analgésie multi-modale débutant en préopératoire par un dispositif transdermique, poursuivie en peropératoire par une infiltration locale d’analgésiant et complétée en postopératoire par un relais per os précoce. Aucun drainage n’était mis en place. Une mobilisation précoce par kinésithérapeute était ensuite effectuée en deux temps séparés par la prise d’une collation et la déperfusion. Le retour au domicile se faisait en voiture particulière après contrôle clinique, biologique et radiologique. De la rééducation et des soins infirmiers étaient prescrits. Les patients étaient rappelés à j1, j2, j7, j15 puis revus à j21 et 3 mois. L’évaluation clinique était réalisée avec le Harris Hip Score.
Résultats |
Sur 21 patients, un seul a dû rester hospitalisé du fait de pertes sanguines excessives en peropératoire. Aucune complication (sepsis, luxation, fracture, évènement tromboembolique) n’est à déplorer. Il n’y a eu aucune ré-admission dans les 3 mois. Tous les patients ont été très satisfaits de la prise en charge et se sont sentis en sécurité à domicile. L’observance des différentes consignes a diminué avec le temps.
Discussion et conclusion |
La comparaison avec les études étrangères est difficile car le terme ambulatoire n’a pas la même définition en France et dans les pays anglo-saxons. Mais il existe une tendance très nette à la réduction des durées de séjours et au retour à domicile pour des raisons de coûts pour la société. En France, ce type d’étude n’était pas facilité par l’existence de bornes basses. Les résultats confirmés par d’autres études qui vont être facilitées par la suppression récente de la borne basse.
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Vol 100 - N° 7S
P. S288-S289 - novembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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